La Chapelle de la Mission Haut-Brion

Les propriétés de Haut-Brion et de La Mission Haut–Brion sont, en quelque sorte, liées depuis 1540. Date à laquelle le négociant bordelais Arnaud de Lestonnac achète une parcelle connue sous le nom des Arregedhuys. Qui devint plus tard le point de départ de La Mission Haut–Brion. La même année, il épouse Marie la sœur unique de Jean de Pontac, véritable père du Château Haut-Brion.

A sa mort en 1548, son quatrième fils Pierre reprend les rênes de l’affaire. Par la suite, sa fille Olive de Lestonnac devenue adulte va consacrer sa vie à diverses actions philanthropiques et religieuses.

Olive de Lestonnac décède à 80 ans. Son testament mentionne un don de 200 000 livres à de nombreuses causes religieuses. Une somme colossale pour l’époque. C’est ce revenu qui donne naissance à La Mission Haut-Brion lorsqu’elle est transférée aux Lazaristes de Bordeaux en 1682. Ils sont également connus sous le nom de Prêtres de la Mission. Ainsi, naît La Mission Haut-Brion, propriété alors de l’Église catholique.

De nos jour :

Confisquée à la Révolution, la propriété est vendue aux enchères en 1792. Dès lors, elle connut plusieurs propriétaires jusqu’à son rachat par Frédéric Otto Woltner en 1919. Ce négociant de renom mettra en place des procédés innovants pour l’époque. Tels que les cuves de fermentation en acier vitrifié. Dans les années 1970 les héritiers de la famille Woltner décident de vendre la propriété. La famille Dillon, propriétaire de Château Haut Brion depuis 1935, se porte immédiatement acquéreur.

Par ailleurs, le domaine produit La Mission Haut-Brion blanc. Il est issu majoritairement du sémillon (85%) sur 3,5 hectares, le vin offre un profil exotique enrichi de notes minérales. En outre, il dévoile un gras subtil, ciselé et aérien. Le domaine produit un second vin blanc La Clarté de Haut-Brion.