Château Sociando-Mallet

A cette époque le vignoble ne faisait que 5 hectares, les bâtiments sont en mauvais état, il n’y a pas de chai, juste un petit cuvier. Avec l’aide et les conseils de Gérard Cler, ancien employé du château, Jean Gautreau vinifie un premier millésime correct et un second superbe. Jean Gautreau n’a alors de cesse d’agrandir le vignoble en achetant des vignes à ses voisins. A la recherche de la meilleure qualité possible, il rénove les bâtiments, construit un chai, améliore progressivement l’encépagement de la propriété.

Quant aux cépages du domaine, ils sont dominés par le Cabernet-sauvignon (55%) et le Merlot (40%), complété à la marge par du Cabernet franc. Un terroir de graves exceptionnel, des vendanges et un tri sévère réalisés à la main. L’éraflage et le foulage des raisins se fait avant de séjourner en cuves pour la fermentation alcoolique. Chaque cuve du chai ne contient qu’un seul cépage d’une seule parcelle. L’assemblage se fait plus tard. Les cuvaisons sont longues, avec des élevages en fûts de chêne neuf. Le Château produit également un second vin La Demoiselle de Sociando-Mallet sur les terroirs les plus argileux. Elle fait référence à une libellule locale.

Aujourd’hui, le vignoble s’étend sur 83 hectares. C’est sa fille Sylvie Gautreau qui en assure la direction depuis 2015. “Ni classé, ni bourgeois… Sociando-Mallet tout simplement”, telle est la devise du cru qui a construit sa réputation indépendamment de tout classement, en s’appuyant sur un grand savoir-faire mais avant tout sur son terroir. Tout semble en effet indiquer que l’on a affaire à un grand vin de Haut-Médoc !

Château Sociando-Mallet