Longtemps les terres de Grand Poujeaux et de Saint Maubert (l’actuel Château Latour) ont le même propriétaire. En 1700, Château Gressier commence seul son histoire sur la croupe de Grand Poujeaux. La propriété prenant le nom du nouvel acquéreur.
En 1820, à la suite d’une indivision, la propriété se scinde en deux. Les parcelles sont réparties équitablement entre les enfants Castaing, la soeur et le frère, le premier château se nomme Poujeaux-Gressier, comme le nom de son fondateur et du hameau, et le second Poujeaux Castaing qui sera re-baptisé château : Château Chasse-Spleen. Lire plus
Le phylloxéra, les guerres, les crises éprouveront cependant l’allant des Gressier successifs. Gressier Grand Poujeaux et Chasse-Spleen se rêvent un temps troisième Grand Cru Classé.
L’exploitation connaît ensuite des fortunes diverses qui amèneront les héritiers à envisager la vente après trois siècles de pleine propriété. Ils souhaitèrent donner un nouveau souffle à leur cher cru, en confiant son destin aux voisins de Chasse-Spleen.
Gressier Grand Poujeaux et Chasse-Spleen, le premier devenu le cocon duquel est éclôt le second, les deux propriétés se côtoyant durant près deux siècles, se confondent à nouveau, comme à l’origine. L’un, rachetant l’autre.
Les Merlaut, par l’entremise de la petite fille de Jacques, Céline Villars et de son mari Jean-Pierre Foubet, replacent Gressier Grand Poujeaux sur le devant de la scene.
Le vin bénéficie de l’approche technique et empirique de l’équipe de Chasse-Spleen.