Coteaux du Layon
Les négociants hollandais ont canalisé le Layon dés 1579. Cet affluent de la Loire prend sa source au sud du Maine-et-Loire, à la limite des Deux-Sèvres. Les vins du Layon avaient avec leurs douceurs, une bonne aptitude à voyager et un bon potentiel de vieillissement.
Le long du Layon est constitué d’un front de coteaux coupé de vallons. Un endroit où les expositions varient, la vigne trouve son bonheur sur les pentes plus ensoleillé et les terrasses sont le plus souvent schisteuse. Ces terres de schiste en Anjou son appelé Anjou Noir. Lire plus
Vingt-sept communes constituent l’aire géographique de l’AOC pour un total de 1400 hectares. Il y a dans ces 27 communes, 6 communes qui ont le droit d’ajouter leurs noms à l’appellation : Faye-d’Anjou, Beaulieu-sur-Layon, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné, Saint-Lambert-du-Lattay et Rablay-sur-Layon. Pour garantir la qualité de ces Coteaux du Layon villages, un cahier des charges plus strict a été mis en place en 2014.
Les vins sont des moelleux ou liquoreux. Ils sont donc issus de vendanges très riches en sucre. Celles-ci sont obtenues par tries successives et manuelles de raisins concentrés sous l’action ou non de la pourriture noble. Le cépage utilisé est le chenin, il domine l’ensemble de la sous-région de l’Anjou Saumur. Ce cépage à plusieurs facette et ce décline aussi bien en sec quand moelleux.
La robe peut être jaune intense en fonction de la sucrosité avec plus ou moins de viscosité. Elle évolue avec le temps sur des reflets vieil or.
Le nez peut avoir des arômes de miel, acacia, abricot et coing.
La bouche est généreuse, ronde, mais une des grandes qualités de ces vins est l’équilibre par sa superbe fraîcheur.
Coteaux du Layon