Mercurey tire son nom d’un temple romain dédié à Mercure, le dieu du commerce, car le village était une halte propre sur la voie romaine qui allait d’Aucun à Chalon-sur -Saône. En 1676, les vignerons locaux instituèrent la confrérie de Saint-Martin, en l’honneur du saint patron du village.
Il fut une époque où la région de Mercurey était synonyme de Côte Chalonnaise, tant la réputation village était bonne. D’autre part, Mercurey reste la plus grande appellation de cette Côte, et la plus célèbre en rouge. Lire plus
L’aire délimitée totalise 846 ha, plus 154 ha classés en 1er Cru, répartis sur les communes de Mercurey et de Saint-Martin-sous-Montaigu. Seuls 400 ha étaient plantés en communale, et 144 ha premier cru, en 2004. En 2008, 100 autres hectares supplémentaires étaient en production. La production se fait à 85 % en rouge.
Les coteaux de Mercurey s’inscrivent dans le prolongement de ceux de la Côte-d’Or, gardant ce sous-sol du jurassique. La géologie du vignoble est très complexe. En effet, Mercurey se définit aussi par son réseau de failles d’où résulte une série de collines exposées différemment. Ainsi, ces parcelles échappent au vent dominant.
Les premiers crus se répartissent en différents groupes. D’ailleurs, le meilleur est situé sur les versants Est, Sud et Sud-Ouest de la colline au Nord du village. Un rouge de Mercurey peut facilement prétendre à être le plus sombre, le plus ferme et le plus riche de tous les vins de la Côte Chalonnaise. Les vins rouges sont issus du Pinot Noir. Nous trouvons également des vins blancs issus du Chardonnay. Il se trouve en haut de pente, sur un sol maigre. En règle général, les Mercurey blancs montrent un fruit plus fermé que Rully. Même si certains affichent de la matière. Les plus grosses plantations de chardonnay sur l’appellation sont sur les climats en Sazenay, sur La Mission, Les Champs Martin ou Les Crêts.